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Etudes et formations

Le journalisme est une profession ouverte : en théorie, aucune formation spécifique n’est absolument obligatoire. Cependant, les écoles de journalisme reconnues par la profession ainsi que les départements information-communication option journalisme des IUT de Tours, Lannion et Nice constituent la meilleure voie d'accès pour accéder au métier.  L'accès à ces établissements est trés sélectif et s'effectue par concours. 

Des écoles privées (certaines d'entre elles proposent des formations spécifiques de JRI) et des masters peuvent également conduire au journalisme.  Il existe aussi des stages proposés aux professionnels de l’information qui désirent s’orienter vers ce type de pratique.

Niveau bac +2
- DUT information-communication option journalisme (Tours, Lannion, Nice)

Niveau bac +3
- Licence pro métiers de l'information : métiers du journalisme et de la presse (Castres, Toulouse, Bobigny, Champs sur Marne, Montpellier, Toulon)

Niveau bac + 5
- diplômes d'écoles de journalisme reconnnues par la profession (ESJ à Lille ;  CFJ, IPJ, Ecole de journalisme de Sciences Po, Celsa, IFP à Paris ; CUEJ à Strasbourg ; IJBA à Bordeaux ;  EJDG à Grenoble ;  EJT à Toulouse ;  EJCAM à Marseille) ou d'écoles privées (Eicar..)
- masters en journalisme.

Salaire

Le JRI est souvent rémunéré à la pige ou au forfait :

  • 75 € brut en moyenne pour une pige journalière,
  • 95 € brut pour un dossier-enquête sur un sujet commandé.

Une majoration de 20 % est d’usage si le JRI assure lui-même le commentaire.

Toutefois, ces chiffres varient beaucoup en fonction de la région (Paris/province) et du média concerné. Ainsi, la fourchette pour une pige journalière est parfois comprise entre 90 et 150 €.

Entre 1 500 et 2 300 € brut par mois pour un JRI salarié.

Evolutions

Pour un journaliste, devenir JRI est souvent le moyen d’élargir son champ d’action en maîtrisant l’aspect visuel du reportage.

L’obtention d’un CDI dans le milieu journalistique est très difficile. Les grands reporters et les envoyés spéciaux, qui constituent l’image de la profession, sont en réalité peu nombreux.